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Bien choisir ses chaussures
 
Chaussures de toile à tige haute

​L'homme d'aujourd'hui ne sait plus, sauf en de très rares occasions se déplacer les pieds nus. Cela vient de la dureté et de la propreté de son environnement ainsi que de la fragilité de nos plantes de pieds toujours enfermées  dans des chaussants.

 

Avez-vous déjà marché sur le sable de la plage de vos vacances sans mettre le pied sur un bloc de mazout rejeté par un bateau, ne vous êtes-vous jamais écorché sur un morceau de verre à demi ensablé ou mieux encore, n'avez-vous jamais posé le pied dans une M... de chien ? Avez-vous déjà parcouru en plein soleil cette bande noire et ramollie qui conduit de votre bungalow à la plage ?

 

Que ce soit pour se rendre à son travail, aller faire des courses ou pour se détendre, l'élément le plus important de notre habillement semble être la chaussure. Même les naturistes portent des chaussures.

 

En me basant sur ce constat, je vais analyser l'image type du randonneur en partant des pieds jusqu'à la tête. Je finirai par les accessoires qui accompagnent la tenue de base.

 

La chaussure de randonnée, se caractérise par sa forme et les différents matériaux qui la compose. Elle sera le plus souvent à tige haute ou basse bien que depuis un certain temps, des chaussures à tige moyenne sont apparues sur le marché.

 

Opération de marketing ou réelle avancée technologique, il est encore trop tôt pour que je me positionne sur le sujet.

 

Revenons-en à nos chaussures. Pour choisir des chaussures de randonnée, il faut se poser quelques questions essentielles :

 

1) Quand vais-je randonner, en quelle saison ?

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2) A quelle fréquence vais-je randonner, quelle est la durée du parcours ?

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3) Où vais-je randonner, quelle est la nature du terrain ?

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4) Quel budget vais-je pouvoir y consacrer ?

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Je vais essayer de vous aider à répondre à ces questions dont les réponses vont aboutir au choix d'une fourchette de produits satisfaisant le plus grand nombre de critères.

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N'oublions tout de même pas que les deux parties les plus importantes de la chaussure quelque soit le type choisi sont : la semelle et le maintien du pied. Ces deux points participent fortement au confort de la chaussure et donc au plaisir que l'on éprouve à les chausser.

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1) Si je pratique la randonnée en été, sur de faibles distances, sans pratiquement de dénivelé, sur terrain facile, je choisirai des chaussures légères en toile qui permettent une bonne ventilation des pieds de manière à éviter au maximum les échauffements, sources d'ampoules et de blessures. Si je pratique la randonnée en hiver ou par temps pluvieux, je choisirai des chaussures imperméables (en toile enduite, en croute de cuir ou mieux, en cuir) qui protègeront mes pieds de la pluie et du froid. Lorsque je quitterai les chaussures, je les ferai sécher loin d'une source de chaleur qui pourrait les déformer et en altérer leurs propriétés.

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2) Si je pratique la randonnée seulement pendant mes vacances, si ces randonnées n'excèdent pas une demi-journée, je choisirai des chaussures d'entrée de gamme car il n'est pas indispensable de prendre le top, aux prochaines vacances, un nouveau modèle mieux adapté sera sorti. Si je pratique la randonnée régulièrement (plusieurs fois par mois par exemple) ou si la durée est au moins égale à une journée, je veillerai à la solidité de l'ensemble et des chaussures de milieu de gamme me semblent parfaitement adaptées.

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3) Si je pratique la randonnée sur des chemins de terre ou des sols sablonneux en plaine, avec pas ou très peu de dénivelé, je préfèrerai des chaussures à tige basse qui m'apporteront la souplesse sans le poids. Si je pratique la randonnée sur terrains composites ou pierriers en moyenne montagne, je choisirai des chaussures à tige haute de manière à ce que ma cheville soit bien maintenue. Un point à ne pas négliger dans le choix concerne la semelle qui doit être la plus confortable possible et absorber aussi bien les chocs provoqués par les descentes que les aspérités du terrain. La hauteur des crampons de la semelle est également très importante. Plus ils seront hauts, meilleure sera l'accroche.

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Compte-tenu des réponses aux trois questions précédentes, je vais pouvoir définir une fourchette de prix pour chacune de mes options :

 

1) En été => 15 à 30 € suffisent largement. En hiver=> 30 à 40 € maxi.

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2) Occasionnellement => 15 à 30 € suffisent largement. Régulièrement => 30 à 70 € maxi.

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3) En plaine => 15 à 40 € suffisent largement. En moyenne montagne => 40 à 70 € maxi.

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En résumé, randonner occasionnellement en plaine l'été vous coûtera de 15 à 40 € maxi, randonner régulièrement en moyenne montagne l'hiver vous coûtera de 30 à 70 € maxi.

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La randonnée de type "Haute montagne" n'est pas abordée ici car, les questions ne sont plus tout à fait les mêmes. En effet, à ce moment-là, on prend en compte prioritairement le type de terrain, les conditions météorologiques, la longueur de la randonnée lorsqu'il s'agit de randonnée itinérante sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines (on parle alors de trek).

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En partant du principe "Qui peut le plus, peut le moins" il est possible de choisir une chaussure imperméable à tige haute avec des coutures renforcées et une semelle bien crantée (des crans de 4 à 5 mm me semblent parfaits) pour toutes les situations. Il y aura toujours un moment où elle sera mieux adaptée qu'à un autre mais vous rentabiliserez plus aisément votre investissement sans compromettre votre confort.

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En ce moment, la tendance est à la chaussure de type "MID", moyenne,  par opposition aux hautes, "HIGH" ou basses, "LOW". Les fabricants essayent de vous emmener pour un prix de vente sensiblement équivalent à une chaussure dont les qualités promettent d'être égales en baissant fortement le coût des matériaux nécessaires à leur fabrication.

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En aucun cas, ne sacrifiez pas votre confort ni la sécurité de vos chevilles à cette mode qui comme les autres passera bien vite.

 

De plus, du fait de la réduction de la hauteur de la tige, on favorise l'entrée de graviers, brindilles et autres intrus dans la chaussure ce qui apporte très vite de la gêne quand ce n'est pas des blessures ou des frottements désagréables. Pour qu'elles soient parfaitement adaptées à tous les terrains, elles doivent alors être complétées par des guêtres qui échauffent rapidement les chevilles et les mollets en été.

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