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Bien choisir son couvre-chef
 
Casquette bleue Quechua modèle Arpenaz 400

Pour partir en randonnée, quelle qu'en soit la durée : 1 heure ou plusieurs jours, être chaussé, c'est bien, être vêtu, c'est mieux. Mais, il y a une partie de notre corps qu'il ne faut pas oublier : notre tête.

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En effet, notre tête abrite notre cerveau et nos principaux moyens de communication avec notre environnement : deux yeux, un nez, deux oreilles et une bouche.

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En toute saison, il est très important de protéger ce centre de contrôle.

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C'est l'élément principal qui va nous permettre de prendre toutes les décisions importantes (voire vitales) et rapides pour la suite à donner à notre randonnée.

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Si la lumière diminue ou augmente, la température descend ou monte de façon significative, le ciel se couvre de nuages, des grondements ou des cris se font entendre, l'information va être traitée dans ce centre de gestion des données afin d'effectuer le meilleur choix sur le fait de continuer, de s'abriter, de se protéger ou de rebrousser chemin.

 

L'été, ce qui va le plus nous gêner au cours de notre randonnée c'est d'abord la température extérieure, l'intensité du soleil si nous randonnons à découvert, sur une crête ou dans une garrigue. Nous ressentons cet effet de chaleur dans notre nuque et sur le dessus de notre crâne. Ce coup de chaleur est assez souvent accompagné d'une gêne au niveau des yeux, nous obligeant à les plisser, ce qui ne facilite pas notre perception de l'environnement. Ensuite, notre sensation de soif va s'intensifier.

 

Choisir de préférence des tons clairs qui ne retiennent pas la chaleur.

 

Pour remédier à cela, plusieurs accessoires s'offrent à nous :

 

1) La casquette : c'est le couvre-chef le plus connu et le plus abordable. Peu importe la couleur, le plus important est son pouvoir de protection. Dans une casquette, il y a deux éléments fondamentaux : le couvrant et la visière. Ce sont ces deux éléments qui vont essayer de vous éviter l'insolation et peut-être la déshydratation.

 

a) Le couvrant sera réalisé dans un textile léger et respirant qui permettra une évacuation rapide et efficace de la transpiration engendrée par l'élévation de la température extérieure et votre activité. Il favorisera une bonne ventilation de la tête. Il aura une forme enveloppante avec généralement de petits trous sur les côtés et couvrira au moins la moitié supérieure du crâne. Si le tissu latéral est ajouré, c'est encore mieux.

 

b) La visière assurera une protection suffisante pour les yeux. Plus elle sera longue, plus elle sera efficace. Attention quand même à ce qu'elle ne soit pas trop grande car elle empêcherait de bien voir ce qui se passe au-dessus de nous sans avoir à lever la tête.

 

Petit plus, certaines casquettes sont pourvues d'une jupette faisant office de protège-nuque. Il est en effet très important de protéger l'arrière du cou car, lorsqu'on sent que c'est chaud, il est déjà trop tard. Le coup de soleil est là avec toutes les conséquences désagréables (brûlures, ...) que cela comporte.

 

2) Le chapeau : c'est un couvre-chef plus exotique qui donne au randonneur un côté chasseur de papillons. Il est constitué également de deux éléments : le coiffant et la bordure. Le plus souvent, une ficelle ou sangle accompagne le chapeau ce qui, peut être très pratique lors des sorties très ensoleillées par fort Mistral mais aussi dangereux lorsqu'on marche à proximité d'arbres. Une branche peut se glisser à l'intérieur de la sangle et nous blesser.

 

a) Le couvrant : identique à celui de la casquette, il en aura donc les mêmes qualités.

 

b) La bordure assurera comme la visière de la casquette, la protection des yeux. Comme celle-ci fait tout le tour du couvrant, elle pourra également protéger les oreilles et surtout la nuque. Selon les situations, les bords pourront être relevés libres ou attachés au couvrant par des pressions ou des scratchs.

 

Certains modèles de chapeaux possèdent de très larges bordures qui font office de protège-nuque en même temps que de protège-visage.

 

Quelques fois, certains randonneurs notamment dans les pays chauds, s'entourent la tête et le cou d'une grande écharpe d'un textile très léger un peu comme les nomades d'Afrique du Nord.

 

L'hiver, par contre, ce qui est le plus désagréable lorsqu'on randonne en plaine (en bord du Rhône par exemple) ou en moyenne montagne (les Dentelles ou le Ventoux), c'est le froid. Que cette sensation soit provoquée par le vent violent qui souffle ou par la température très basse, cela devient très vite pénible de marcher en courbant la tête pour offrir moins de prise au froid.

 

Avant la tête, au-dessus des épaules, il y a le cou. Il est comme l'été très sensible aux changements de température. Il faut donc également bien le protéger. Si nous avons froid au cou, nous ne serons pas au mieux de nos possibilités pour marcher.

 

Pour protéger notre cou, trois solutions : soit des vêtements pourvus d'un col montant ajusté à notre tour de cou un peu comme un pull camionneur, soit une écharpe, soit un cache cou.

 

1) Le vêtement à col montant est l'une des 3 couches de vêtements, voire de deux de celles-ci.

 

2) L'écharpe qu'elle soit en laine tricotée ou en polaire, ne constitue qu'une protection de base lorsque le froid n'est pas très intense. Quelle que soit la manière dont elle est nouée autour du cou, elle ne couvre pas parfaitement celui-ci.

 

3) Lorsque le froid est plus incisif, le cache cou également tricoté en laine ou en polaire comme l'écharpe est beaucoup mieux adapté. L'avantage sur l'écharpe est qu'il est constitué d'un tube que l'on enfile et qui selon la longueur peut même être replié sur lui-même afin de réaliser une double couche protectrice.

 

Terminons par la tête pour laquelle il n'existe que deux façons de la protéger du froid : le bonnet ou la cagoule.

 

1) Le bonnet comme l'écharpe et le cache cou, peut être en laine ou en polaire. Généralement, il couvre la moitié supérieure de la tête, voire les trois-quarts avec les oreilles et surtout une partie de la nuque. Choisir un bonnet ajusté à notre tour de tête et le plus couvrant possible.

 

L'inconvénient du bonnet qui est le plus souvent supportable dans nos contrées est qu'il ne protège le visage en aucune manière. Les yeux, le nez et la bouche sont ainsi exposés au froid. Le bonnet sera plutôt réservé à la randonnée en plaine.

 

2) La cagoule comme précédemment peut être en laine ou en polaire. Soit elle combine un cache cou et un bonnet soit, elle est plus complète et protège également le visage (comme celle du GIGN). Elle permet alors d'affronter des températures très basses, des vents très violents ou des rafales de neige.

 

Pour finir sur ce sujet, rappelons-nous que comme pour les vêtements, nous pouvons multiplier les protections par exemple : un bonnet et un cache cou sous une cagoule.

 

Si en plus, le vent fait voler des brindilles, du sable ou autre, ne pas hésiter à porter des lunettes qu'elles soient ordinaires ou de soleil de manière à protéger un de nos biens le plus précieux : nos yeux.

 

Casquette noire Quechua modèle Raid Trail
Chapeau beige anti-UV Quechua modèle Forclaz 500
Echarpe polaire grise Quechua modèle Arpenaz 700
Cache cou polaire rose Quechua modèle Forclaz 300
CacheBonnet bleu/gris laine/polaire Quechua modèle Arpenaz 500
CacheBonnet bCagoule polaire kaki Solognac modèle Taïga 100
Cagoule de poudreuse noire Wed'Ze
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